Comment j'ai acheté un catamaran…

Bien sûr, tout a commencé avec un rêve. J'avais six ans quand mon frère aîné a invité toute la famille pour le week-end au yacht Club pour faire un tour sur le yacht. Nous avons roulé sur un yacht de Cormoran de fabrication polonaise. Maintenant, je sais que c'est un petit bateau, mais à l'époque... c'était un Bateau pour moi! Bien sûr, ils ne m'ont pas donné le contrôle. Mais quand ils ont commencé à ancrer au milieu du lac pour nager, j'ai attrapé la barre et j'ai commencé à la déplacer de bord en bord. Le yacht était ancré par le vent, et il me semblait que ce sont mes mouvements qui le font bouger.

Et le rêve de sa propre voile est venu. Dans les années quatre-vingt-dix, elle a presque disparu. Et puis elle a commencé à se renforcer et à grandir progressivement.

J'ai bien compris que le simple fait d'acheter un yacht n'est pas une affaire délicate. Et pas très cher (si nous parlons d'un petit et pas un nouveau yacht). Mais où la garder? Où servir? Comment garder? Tout cela est résolu. Mais nécessite des coûts considérables. Ce n'est pas pour rien que les anglais ont un dicton: «un Yacht est une fosse dans la mer, entourée d'un arbre, dans laquelle vous devez constamment jeter de l'argent.»

Même à l'école, j'ai eu le livre de peregudov «bateaux à voile pliables Touristiques». Il décrivait la conception de catamarans et de trimarans faits maison, qui peuvent être stockés simplement sur des étagères dans l'appartement et transportés même par les transports en commun.

Voici la solution! Mais il y avait un problème — il était nécessaire de fabriquer un tel bateau vous-même. Et ce n'est pas dans les mains tordues. Juste à l'époque de l'Union soviétique, la plupart des matériaux pouvaient être trouvés simplement dans les ordures. Et maintenant, tout cela devait être acheté pour beaucoup d'argent et avec le risque de gâcher.

D'une manière ou d'une autre, lors d'une autre exacerbation d'un rêve d'enfant, j'ai cherché sur Internet de nouveaux modèles de bateaux faits maison. Et je suis tombé par hasard sur un forum dans lequel les conceptions commerciales des catamarans à voile pliables fabriqués en Ukraine ont été discutées.

C'était un choc facile — vous pouvez simplement acheter un voilier de rêve, prendre une échelle et une barre, puis — seulement de l'eau et du vent!

Mais quelques années se sont écoulées avant la réalisation du rêve. Pendant ce temps, beaucoup de livres, de sites, de forums ont été relus. Les prix, les caractéristiques, la conception, les critiques ont été comparés.

Et pourtant, le rêve est resté un rêve. Il y avait constamment des problèmes dont la solution nécessitait des coûts. Et il n'y avait pas assez de fonds pour tout.

À ce moment-là, je suis devenu un marin de la marine marchande. Les gains ont progressivement augmenté. Et à la fin, le rêve s'est transformé en action. La chose la plus intéressante est, juste à ce moment-là, j'étais sur le vol et j'étais quelque part dans l'océan indien.

Mais Internet a déjà pénétré même là-bas. Et j'ai contacté l'un des fabricants Ukrainiens de catamarans. Nous avons discuté avec désinvolture des caractéristiques et de l'équipement du futur bateau. Et puis j'ai dit que je suis à environ dix mille kilomètres de l'Ukraine. Et, malgré l'assurance que la commande sera passée après le retour, j'ai certainement été pris pour un autre rêveur qui oubliera ces conversations dans quelques jours.

J'ai eu ce vol très long. Neuf mois entiers. Et pendant tout ce temps, j'ai littéralement vu mon voilier.

Immédiatement après le retour, la commande du catamaran a été passée, un prépaiement partiel a été effectué et la période d'attente a commencé.

Au cours de la discussion préliminaire de la commande, j'ai décrit de manière si inspirée le lac dounavya que le propriétaire de la production (son nom est Alexei) a voulu y visiter et a annoncé qu'il apporterait lui-même un catamaran prêt à l'emploi gratuitement. Et j'ai eu une organisation de potins.

Le temps passait. Et l'impatience montait. J'ai passé la commande au début de juin, et le catamaran prêt était prévu pour le milieu de l'été. Mais le mois d'août commençait déjà. Le Fabricant a périodiquement ravi les photos des éléments individuels, mais je voulais déjà le résultat. Et la saison s'est rapidement terminée. En général, je commençais à être nerveux.

Et soudain-hourra-joyeuse nouvelle! Mon Kat vient vers moi!

Les préparatifs de la rencontre ont commencé. Le lieu de la première descente est déterminé. Naturellement, depuis l'enfance, le joli lac yalpug. La veille de la réunion prévue, de la viande sur un shish kebab, du vin et une bouteille de champagne ont été achetés — lors de la première descente de la tradition, il est nécessaire de respecter.

Le jour du «H»arrive. Le matin, je parle à Alexei — il est déjà à Odessa. Il ne reste pas beaucoup à attendre. Certes, la route Odessa-Reni ne vous permet pas d'aller vite. Mais quand même-bientôt!

Et soudain, le lien disparaît. Le téléphone d'Alexei est hors de portée. Catastrophe!

La connexion n'apparaît que pour le déjeuner du lendemain. Alexei a eu des problèmes à Odessa. Les problèmes sont résolus et il va déjà à Ismaël.

Tard dans la soirée, je pars en moto à la périphérie de la ville pour rencontrer Alexei et passer à l'hôtel.

Une rencontre très attendue. Familiarité. Alexey est venu avec sa femme.

En raison du retard à Odessa, il est nécessaire de changer les plans — Alexei ne peut plus être retardé pour un repos complet. Le lendemain, nous planifions le départ du lac, l'assemblage du catamaran, le patinage court, le démontage et tout…

Je vous accompagne à l'hôtel. Il y a une situation amusante là-bas. Nos filles sont restées dans la rue, et Alexei et moi sommes allés à la réception pour commander une chambre. Alexei est fatigué de la longue route, et je suis mal rasé et avec un casque de moto à la main. La réceptionniste, n'ayant pas compris la situation, a offert une chambre pour deux avec des lits séparés. Alexei a raisonnablement remarqué qu'il serait satisfait d'un lit double. La jeune fille a été attaquée par le tétanos... dix Secondes plus tard, j'ai atteint le piquant de la situation, et j'ai expliqué que mon camarade vivrait ici avec sa femme, et je suis juste un accompagnateur.

Notre réputation avec Alexei a été sauvée, la fille a été relâchée…

Nous nous souhaitons une bonne nuit et partons.

Lever tôt le matin. Et, enfin, nous partons pour le lac.

C'est fait! Le champagne est déballé, le catamaran est arrosé. Simultanément, le nom est donné-la Sirène.

La première sortie a montré que je ne me suis pas trompé dans mes attentes. Nous étions cinq sur le catamaran, mais ce n'était pas du tout à l'étroit. Kat a rapidement pris de la vitesse, a parfaitement manœuvré. Même s'il y avait un timonier inexpérimenté sur le volant. La vitesse maximale n'a rien à mesurer, mais c'était vraiment rapide.

Bien sûr, je remarque maintenant quelques défauts de conception. Mais c'est tout à fait normal. Peu à peu, tout sera fini et refait. Par ailleurs, le peaufinage d'un grand yacht prend parfois plusieurs années.